En collaboration avec l'Etat, le Département du Val-de-Marne et la CAUE, se déroulait ce matin un débat sur la place des espaces agricoles dans le périmètre métropolitain du Grand Paris.
Après l'ouverture du débat par notre collègue Jeannick le Lagadec, la parole fut donnée à de nombreux intervenants qui considèrent que l'agriculture péri-urbaine doit évoluer, mais surtout ne pas disparaître.
Rappelons que le territoire du Val-de-Marne détient seulement 1.000 hectares de terres arables de très bonne qualité, alors que la région Ile de France en dispose plus de 500.000, d'où la nécessité de la sauvegarder.
Un élément qui nous permet de réfléchir sur ce devenir, un champ de culture céréalière nécessite un emploi pour 150 hectares, alors qu'un hectare de maraîchage a besoin d'un emploi, d'où la réflexion : faut-il convertir les surfaces céréalières en surfaces maraîchères pour créer des emplois ?
D'un autre côté, la pression foncière est présente et même s'il nous faut construire dans nos communes, il ne faut pas toucher aux espaces cultivables.
Notons que toutes les communes du Canton Plateau Briard concernées par l'agriculture étaient représentées ce matin en présence aussi de deux de nos maraîchers. Notons aussi qu'au sein de la métropole du grand paris, un élu a la charge de la sauvegarde de ce patrimoine.